On retrouve l'histoire de Gruson dans un ouvrage très complet datant de 1936, rédigé par Monsieur BAJEUX. Un exemplaire de cet ouvrage est remis a chaque nouveau Grusonnois lors d'une cérémonie d'accueil.

Les archives de la Paroisse de l'Emmanuel reprennent une partie de ce document, dont vous trouverez les premières lignes ci dessous.

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 « Gruson la petite Suisse » n'est pas une oeuvre de savant, en ce qui me concerne, mais un travail de simple compilation destiné à attirer l'attention de mes paroissiens sur le passé de leur coquet village.

Puissent-ils l'aimer davantage encore cette petite patrie et continuer à en écrire à comme ils le font maintenant dans la concorde et l'union, des pages d'histoire toujours plus belles.
 
Je ne veux pas manquer de remercier ceux qui m'ont aidé à réaliser cet ouvrage : les vieillards qui m'ont conté les traditions du passé ; ceux qui m'ont prêté des photographies, des documents, des souvenirs de famille gardés avec soin ; MM. les anciens Maires, M. Sauvaige, le distingué maire actuel et son dévoué secrétaire : leurs renseignements me furent bien utiles.

Puisse-t-elle apporter un peu de joie dans les foyers !

Gruson, 15 Mai 1936.        J. BAJEUX.

Fac-similé en partie fait en 2001 à la Paroisse de l'Emmanuel.

Gruson, la petite Suisse
« Discite quod potuere patres »

 
Gruson, délicieusement caché comme un nid dans la verdure... petite Suisse aux prairies émaillées de fleurs où, en maints endroits, sourd l'eau claire et limpide.., séjour préféré des citadins.., coin reposant que pour méditer recherchent le philosophe et le sage, que pour rêver souhaite le poète... terre généreuse produisant d'abondantes moissons, joie des cultivateurs laborieux.., village alpestre, aux maisons d'un autre âge, dont les rues tortueuses juxtaposent avec pittoresque les brusques montées aux descentes rapides... Gruson, loin des grands'routes où les autos passent en bolides, semble, mieux que toute autre paroisse de Pévèle, avoir conservé la saveur exquise des siècles révolus.

Gruson, dont l'étymologie du nom serait « ruisseau de gravier » (de Gruys : gravier et de on : ruisseau), Gruson a une histoire !

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Eglise de la Visitation de Notre-Dame , un peu de son histoire...

Contenu en cours de construction

L’église est sur l’un des points hauts du village et a pour vocable primitif, saint Gengoult, qui a plusieurs orthographes pour son nom, dont Gangolf d’Avallon, ou ici, saint Gangon. Né au début du VIIIe siècle, il a été assassiné par l’amant de son épouse le 11 mai 760. Il est devenu le recours des maris trompés ! Il est invoqué aussi pour les maux de jambes… On ne sait s’il a été importé en ce lieu au temps de la villa, ce qui est vraisemblable.
Le vocable actuel, Notre-Dame de la Visitation, est récent. On voit cet édifice sur l’une des gouaches des Albums de Croÿ. C’est alors un édifice modeste, composé de trois parties se succédant sur le même axe. Le pignon du chœur portait la date de 1520, encore visible en 1880. Durant les troubles religieux du XVIe siècle, l’église est saccagée et le curé, Jean Renart,  est assassiné.

Au XVIIIe siècle, l’abbaye de Cysoing fait rebâtir toute la partie antérieure au chœur et la dote d’une tour datée de 1780. Cette nef avait un plafond plat qui a été remplacé en 1844 par une voûte plâtrée. En 1877 est ajoutée sur le côté gauche une chapelle rectangulaire dédiée à saint Gangon. Trop petite, cette église est agrandie à la fin du XIXe siècle. Le 10 janvier 1880, l’architecte Paul Destombes présente un projet avec chœur carré, transept et couvrement intérieur formé d’une charpente assez savante qui n’eut pas l’heur de plaire ni à l’architecte diocésain, ni à la commune. Il refit ses plans en 1882, avec un chœur en hémicycle, et des voûtes bombées ornées de croisées d’ogives. L’extérieur est abondamment orné de décors de briques. Mais comme toutes les formes sont en plein cintre, cet édifice est qualifié de roman. Il est plutôt éclectique et typique de son époque. Le clocher a été incorporé à cet édifice qui porte au chevet la date incongrue de 1881.

L'orgue aurait été construit par Corneille Cacheux, né en 1687 à Cambrai, Les restes de buffet qui ornent l'orgue actuel, proviendrait de l'orgue de Corneille Cacheux. D'après les archives de la maison Puget, l'orgue actuel est un ancien orgue de salon, livré par Jean-Baptiste Puget à monsieur Pascalin, filateur à Hellemmes en 1896. L'instrument, dans son emplacement actuel, est partiellement habillé de boiseries de récupération probablement de l'ancien orgue sommairement retaillées. La balustrade de la tribune elle-même est hétérogène. Cet orgue a connu plusieurs interventions de la manufacture Delmotte, très active dans la région.

Source Pays du Pévéle